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Rituels

rituals by monique riccardi-cubitt

Clément explores further this primitive existential angst in several very dark paintings of the Rituals series, they are variations upon themes concerned with man’s relationship with nature and with his own inner demons realised in a palette of violent tones of colour.

Denis’s The nightmare in 2015 takes on the title and spirit of the eponymous work by Henri Fuseli (1741-1825). The Anglo-Swiss painter had described in erotic terms the nocturnal divagations of the human psyche under the shape of an incubus with a lewd gaze possessing a woman during her sleep. This painting caused a scandal at the Royal Academy Exhibition in 1781, and it appears to have anticipated the research on the unconscious of Carl Jung (1875-1961). Fuseli also plays on words in introducing in the scene the ghostly figure of a mare, as part of the title nightmare, an echo to the allusive and poetic Bird’s Language, so loved by Clément. However, his own work is an oneiric representation of the visceral fear of the sadism he had been subjected to as a child. The violence of the scene powerfully illustrates what the pedagogue Maria Montessori called This insolent raping of the soul, the abuse of the trust and vulnerability of a child to subdue him against his will.  But the painting has a very explicit erotic tone given by one of the torturers bending over his victim with a dildo in hand and who Clément calls a rapist. Unlike Fuseli’s work the scene is not set in the cosy intimacy of an alcove, but in a violent and tormented landscape where nature’s scream of terror resounds like in Munch’s painting as an echo to human terror ... the enormous, infinite scream of nature… nature was screaming in my blood...

*Extract of Clément Denis - Ut pictura poesis by Monique Riccardi Cubbitt, chapter « Existential Angst »

Clément Denis explore cette angoisse existentielle primitive dans plusieurs tableaux très sombres de la série Rituels, en une gamme déclinée sur le questionnement de l’homme en relation avec la nature et avec ses propres démons, réalisés dans une palette de couleurs violentes.

Le cauchemar de 2015 assume le titre et l’esprit du tableau éponyme The Nightmare de Henri Fuseli  (1741-1825). Ce peintre anglo-suisse avait décrit en termes érotiques les divagations nocturnes de l’esprit humain sous la forme d’un incube au regard lubrique possédant une femme dans son sommeil, dans un tableau qui fit scandale à la Royal Academy en 1781, et qui apparaît comme anticipant les recherches sur l’inconscient de Carl Jung (1875-1961). Fuseli joue aussi sur les mots en introduisant la figure fantomatique de la jument, mare en anglais formant partie du mot nightmare, écho de la Langue des Oiseaux allusive et poétique qu’affectionne Clément. Son propre tableau est une représentation onirique de la peur viscérale du sadisme auquel il fut confronté enfant. La violence de cette scène illustre ce que dénonce la pédagogue Maria Montessori, Cet insolent viol de l'âme, qui consiste à abuser de la confiance et de la vulnérabilité d'un être afin de le soumettre contre son gré. Cependant la toile à un accent érotique explicite donné par l’un des bourreaux, qui penché sur leur victime tient à la main un godemiché menaçant, et que Clément qualifie de violeur. La scène n’est pas décrite comme celle de Fuseli dans l’atmosphère feutrée d’une alcôve, mais dans un paysage torturé et violent où le cri de terreur de la nature résonne tel celui de Munch en écho de la terreur humaine  :.. l’énorme, l’infini cri de la nature…la nature criait dans mon sang.

*Extrait de Clément Denis - Ut pictura poesis par Monique Riccardi Cubbitt, chapitre « L’angoisse existentielle »

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